Archiwa klasyki

Nathan Milstein (violon) Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour violon n° 5 en La majeur, KV 219 Adagio en Mi majeur, KV 261 Rondo en Ut majeur, KV 373 Ludwig van Beethoven Sonate "A Kreutzer" en La Majeur, Op.47 Johannes Brahms Concerto pour violon en Ré majeur Op. 77 (3ème mouv.) Philharmonia Orchestra, Norman del Mar (direction) Ernest Lush (violon), Georges Pludermacher (piano) Enregistré in 1963 Tout au long de sa carrière, Nathan Milstein aura été encense comme l'un des meilleurs violoniste du XXème siècle. Il nait a Odessa le 31 décembre 1904. Sa mère le force à prendre des leçons de violon pour échapper a la violence du quartier dans lequel habite sa famille. A onze ans, il est remarque par le célèbre violoniste Leopold Auer. En 1921, Milstein fait la connaissance du pianiste Vladimir Horowits qui assiste a l'un de ses concerts. Leur amitiés s'étendra tout au long de leur vie. Milstein et Horowitz commencent a jouer ensemble a travers toute l'Union Soviétique. Ils font alors sensation. Leur décision d'émigrer vers l'Europe occidentale en 1925 fait progresser énormément leur carrière. En 1929, trois ans après ses débuts a Paris, Milstein s'embarque pour son premier voyage aux Etats-Unis. Il décide finalement de s'y établir et d'acquérir la nationalité américaine. Nathan Milstein sélectionnera toujours son répertoire avec discernement. Toutefois, davantage que le répertoire traditionnel du violon. C'est Bach qui occupera une place de choix tout au long de sa carrière. Il s'éteint dans sa ville natale d'Odessa en 1992. Talent majeur et unique, Nathan Milstein avait un style capable d'allier la démesure de Heifetz et la hauteur méditative de Menuhin. Dans ce programme au répertoire très classique, on pourra apprécier l'élégance musicale autant que le panache d'un Milstein au meilleur de sa forme, survolte dans les extraits des concertos de Mozart et de Brahms. Ces archives constituent des témoignages exceptionnels d'un des plus grands violonistes de son temps, un artiste qui n'a jamais privilégie la virtuosité au détriment du sentiment musical.