Don Juan: spojrzenie stamtąd

Don Juan, Vues d'ailleurs Chorégraphie de Thierry Malandain (d'après le Don Juan du chorégraphe Angiolini mis en musique par C.W. Gluck) en 1761. Malandain Ballet Biarritz Musique, Christoph Willibald Gluck "Don Juan, vues d'ailleurs" est un film chorégraphique adapté pour l'écran. Dans un même langage qu'un film de fiction, il va bien au-delà de la simple captation de spectacle, en mettant en lumière toute l'énergie des danseurs et transportant le spectateur dans une autre dimension : celle que le public ne voit jamais. Travail de re-création autour de l'oeuvre du chorégraphe, le film dévoile l'univers de Don Juan, tout en restant presque fidèle à l'oeuvre première. Une assemblée en grand deuil semble pleure la mort de Don Juan tandis que celui-ci s'éclipse pour aller jouer la sérénade sous les fenêtres d'Elvire. Il est sur le point de gagner sa confiance, , lorsque son père, le Commandeur, les surprend. Don Juan l'affronte en duel et le tue avant de s'enfuir. Plus tard, au cours d'un banquet, on retrouve Don Juan entouré de ses maîtresses, voltigeant de l'une à l'autre. La fête bat alors son plein, chacune cédant au charme du libertin, pendant que celles qu'il a délaissées, pleurent. La mort est l'une d'entre elles. Don Juan n'écoute pas son avertissement et lorsque de violents coups sont frappés, et qu'entre le spectre du Commandeur, Don Juan s'avance à sa rencontre et l'invite crânemnt à sa table. Le spectre refuse tout en le conviant à lui rendre visite au cimetière. Ce dernier accepte par bravade. Il fait nuit. Don Juan arrive au cimetière où l'attend la statue du Commandeur. Elle l'incite, à se repentire, mais en vain. Alors, le spectre lui tend la main, tandis qu'apparaissent des furies qui le condamnent aux tortures de l'enfer. Sous ses pieds, la terre s'ouvre pour l'engloutir. Réalisation, Sonia Paramo. 2008. (49').