Lee Fields na Festiwalu Jazz à Vienne

Ce soulman vétéran, auteur récent d'un album réjouissant (My World, paru en 2009), bénéficie d'une solide réputation auprès des "mordus" de funk et de soul dorés sur tranche. Lee Fields a enregistré dans le milieu des années 70 une série de 45 tours ('She's a Lovemaker', 'The Bull is Coming', 'The Funky Screw') plus ou moins classés dans les charts R'n'B et que les collectionneurs s'arrachent aujourd'hui sans ménagement. Tout aussi recherché par les collectionneurs, son premier album (Let's Talk It Over) révélait à l'aube des années 80 un "soul brother number two" natif de Caroline du Nord et taillé comme son voisin d'Augusta. Après une longue traversée du désert, le chanteur devient 'culte' et fait alors un retour sur le devant de la scène grâce aux enregistrements et aux concerts que lui proposent dès le milieu des années 90 les labels new-yorkais Desco et Daptone Records. Sur son album solo, Lee Fields renoue avec le R'n'B vintage, celui des sixties. Chaud et cuivré, Lee Fields sur scène c'est James Brown réincarné, même physiquement. Finalement signé sur le label Truth & Soul, il déboule à 58 ans avec une superbe reprise des Supremes : 'My World is empty without you'. Lee Fields (voc), Leon Michels (s), Michael Leonhart (tp), Toby Pazner (org), Sean Solomon (g), Nick Movshon (b), Evan Pazner (dms).