Richard Bona "Mandekan cubano"

2012

Ce Camerounais devenu citoyen du monde est l'un des bassistes les plus doués de sa génération. Vers 1980, c'est le tenancier français d'un club de Douala qui fait découvrir le jazz à Richard Bona.

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Richard Bona "Mandekan cubano" w telewizji

Opis programu

Ce Camerounais devenu citoyen du monde est tout simplement l'un des bassistes les plus doués de sa génération. Vers 1980, c'est le tenancier français d'un club de Douala qui fait découvrir le jazz à Richard Bona. "C'est comme ça que je suis tombé sur le premier album de Jaco Pastorius. Avant Jaco, je n'avais jamais songé à jouer de la basse !". À 22 ans (en 1989), le musicien s'installe à Paris où il ne tarde pas à se tailler une belle réputation (avec Didier Lockwood, Marc Fosset ou André Ceccarelli, derrière Manu Dibango, Salif Keita ou Joe Zawinul). Après avoir joué derrière les autres (une liste de contributions semblable à une double page d'annuaire) à Paris, puis Londres et New York, Richard Bona révèle rapidement d'immenses talents d'auteur-compositeur et de chanteur. Le multi instrumentiste tutoie alors littéralement les étoiles : il possède en effet pour cela la virtuosité d'un Pastorius, la fluidité vocale d'Al Jarreau et le sens mélodique d'un Joao Gilberto... Le tout passé au filtre naturel de sa culture africaine. C'est donc un artiste complet et métissé, un mélodiste d'une élégance et d'une sensualité rares qui enregistre dès la fin des années 90 aux États-Unis le premier de ses 6 albums actuels. Natif (en 1967) de Minta, un village posé entre savanes arbustives et forêt vierge au centre du Cameroun, sur le plateau de l'Adamaoua, Bona vit donc désormais à New York, aussi à l'aise là qu'un poisson mutant dans l'eau de l'Hudson River. Son premier album, Scenes From My Life, paraît en 1999. En 2001, c'est son deuxième opus Reverence qui le révèle notamment comme un chanteur exceptionnel. Suivront Munia - The Tale (2003), Tiki (2006), Bona Makes You Sweat (2008) et le récent The Ten Shades of Blues (fin 2009). Le style unique de ce formidable conteur à la voix de miel - Munia, le titre de son troisième album, signifie "le conte" en langue douala - campe gracieusement au carrefour d'une foule d'influences assimilées avec finesse : jazz, chants traditionnels bantous, bossa, pop occidentale, afro beat ou funk.