Youssou N'dour i Super Etoile de Dakar na Festiwalu w Fezie

2011

Hommage à Cheikh Sidi Ahmed al-Tijânî.

Czas trwania:60 min

Kategoria wiekowa:

Gatunek:Magazyn/Koncert

Youssou N'dour i Super Etoile de Dakar na Festiwalu w Fezie w telewizji

Opis programu

Hommage à Cheikh Sidi Ahmed al-Tijânî "Ahmad al-Tijânî, Soleil de la Noblesse, ? Pleine lune de la félicité, Étoile de l'embellissement ? Mer de la générosité qui nous gratifie de sagesses, Tu es le zénith, Tel le diamant parmi les pierres et les couronnes." Hamdûn ïbn äl-Hâj, livre äl-ächrâf Youssou Ndour, véritable icone de la musique ouest africaine, n'oublie pas ses racines spirituelles. C'est devant la porte symbole des Fassis qu'il rendra hommage au grand maître de la confrérie Tijâniyya, fondée vers 1780 par Ahmed al-Tijânî, dont le mausolée, où il fut inhumé en 1815, apparaît au détour d'une ruelle de la médina. En 1757, alors âgé de vingt-et-un ans, Ahmed al-Tijânî quittera 'Aïn Madhi, poussé par un désir de découvrir Fès, alors célèbre cité de la science notamment grâce à l'Université-Mosquée Qarawiyyin. La Tijâniyya s'est répandue rapidement au Maghreb, en Afrique subsaharienne, en Syrie, en Indonésie, mais aussi en Europe et en Amérique du Nord. Elle sera introduite au Sénégal vers 1835 par le marabout Omar Tall qui mourut lors d'un affrontement avec les Français. Conscient de son héritage et de son patrimoine, Youssou Ndour a toujours su rendre hommage aux grands courants spirituels qui font l'identité du Sénégal grâce à ses confréries d'aujourd'hui : la Qadiriyya, la Layenne, la Tijâniyya ou encore la Muridiyya. Son art, au fil des années, reste l'une des plus éclatantes illustrations d'une Afrique qui, après avoir inspiré une large partie des musiques populaires américaines et européennes, a su gagner une légitimité pour elle-même et s'imposer à l'échelle planétaire. Les grandes voix des Tijânî, sobres, et dépouillées, mais percutantes par la conviction qu'elles dégagent, s'entrecroisent, le temps de ce concert exceptionnel, avec celle de Youssou Ndour, lui-même enfant d'une autre médina.